LES SAISONS PARISIENNES NEWS – Sortie de film INTERSTELLAR
5 novembre a eu lieu la sortie de film Interstellar de Christopher Nolan
Avec Matthew McConaughey, Anne Harthaway, Michael Caine et autres
Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire.
Depuis un moment s’intéressant à la physique quantique et à la philosophie issue de cette branche de la science spatiale, en amatrice, bien sur, je trouve très agréable le fait que ce film donne enfin quelques images, peut-être très subjectifs de ses créateurs, mais les images quand même très prenants et impressionnants dans leur réalisme de tout ce qu’on a tourné dans la tête en essayant imaginer ce qu’il y a de plus complexe – la relativité du temps et le concept quantique de la notion même du temps.
On remarque une certaine mode dans les films du grand écran, pour le grand publique nécessairement, qui est apparue dans ces dernières années, de rendre de plus en plus réaliste les choses de plus en plus complexes à la compréhension humaine. Comme si l’on nous préparait à des découvertes époustouflantes, pas encore rendues publiques. Pour les rendre plus imagées. Je trouve cette attitude de créateurs d’aujourd’hui de ce genre de films plutôt agréable et intrigante. En imaginant que les vraies découvertes dans le domaine de la physique quantique sont encore plus épatantes pour notre imagination et certaines même en dehors de la portée de notre compréhension. Pour cela vaut mieux aller doucement !
Nous vivons dans une époque magnifique où la plupart de rêves de science-fiction du siècle précédent sont résolues ou en voie de la résolution. Les rêves le plus folles de certains se réalisent. Se réalise mon rêve aussi. Celui que j’avais décrit dans mon roman « Les Mystères de l’inconscient, cachés sur l’île de Noureev »… Pas encore complètement, mais la résolution est très proche, je m’en réjouis. Grâce à ce film Interstellar je commence enfin percevoir notre Monde comme un très grand Mystère, chaque instant se remplissant d’un émerveillement constant de tout ce que je vois autour de moi. En cela ce film est une grande réussite.
Je ne décrirais pas ni la trame du film, ni surtout sa résolution finale, en pensant à ceux qui ne l’on pas encore vu. Car la surprise a sa place dans ce genre de sujets. Beaucoup de gens disent s’ils ont tout compris ou non. Je pense que ce film, ce qui est surtout du au thème choisi, donne beaucoup de voies possibles à son interprétation. Selon de niveau de développement de chacun. Ce qui le rend attractif et permet de parler à un public très large des sujets plus que complexes ! Bravo aux créateurs !
A voir absolument !
Je ne peux pas m’empêcher de citer une réplique dans mon propre roman :
« Paul ne se pressait pas de finir son bol de corn-flakes et de commencer la journée.
— Vite, vite, tu vas être en retard à ton collège, dépêche-toi ! cria sa mère de la cuisine. Je reviendrai tard ce soir. Tâche de finir tes devoirs avant de t’endormir, ok ?
Paul murmura quelque chose d’incompréhensible. La porte d’entrée claqua, et il était désormais livré à lui-même pour toute la longueur de la journée. Sa mère travaillait tellement, qu’il ne la voyait que les week-ends et, pour la plupart du temps, endormie, tellement elle était fatiguée. Il l’aimait beaucoup, mais il n’avait jamais le temps de l’exprimer. Et il savait que sa mère l’aimait aussi, mais elle aussi, elle n’avait jamais le temps de le lui dire.
Aujourd’hui Paul avait décidé de faire quelque chose d’inhabituel. Il composa le numéro du portable de sa mère en lui disant: « Je t’aime, maman ! » Sa mère, entourée à ce moment précis par des centaines de gens coincés dans le wagon du métro, put seulement lui faire un sourire en guise de réponse. Paul raccrocha et jeta sur ses épaules son sac qui pesait une tonne ! « Bon, au moins, elle sait, que je l’aime… », pensa Paul, descendant avec l’ascenseur. Dehors, le soleil lui éclaboussa sa lumière en plein visage, et Paul oublia et sa mère et sa maison. Une nouvelle journée d’aventures s’ouvrait devant lui !
« Ce serait si génial de s’échapper un jour du collège et de vivre quelque chose d’absolument extraordinaire ! », pensa Paul, longeant un petit muret. « J’aurais donné tout au monde, si à ce moment précis une soucoupe volante avait atterri devant moi… », Paul rentra dans le bus et oublia sa soucoupe…
— Tu crois qu’on va débarquer maintenant ou plus tard ?
Le coéquipier souleva les épaules.
— Non, maintenant, c’est trop tôt. Ils ne le comprendront pas, restons invisibles. Je te dirai quand, sois patient ! De toute façon, tu sais que notre temps est illimité, c’est la Force qui me dira quand on devra agir dans ce monde. Certains individus me paraissent prêts, d’autres pas du tout, on risque de provoquer la panique. Non, non, c’est trop tôt. Leur niveau de conscience est au tout début de leur développement, je ne pense pas qu’on puisse communiquer d’égal à égal…
— Si tu veux attendre qu’ils soient tous prêts, on sera obligé de tourner autour de cette planète éternellement ! Revenons alors dans notre galactique, mes enfants doivent être déjà grands, je ne les ai pas vus depuis des siècles !
— N’exagère pas, qu’est-ce que c’est un siècle devant l’éternité, et devant l’importance de notre mission ! Soyons attentifs, on a beaucoup de choses à faire. En tout cas, j’ai un espoir, que c’est pour bientôt. Certains me paraissent être assez proches de la Révélation.
— À qui tu penses ?
— Cette jeune femme devant le jardin du Luxembourg, elle me paraissait intéressante, mais bon, on ne peut pas être sûr à cent pour cent. On va continuer d’inspecter doucement…
— Comme tu veux, mais je ne veux pas rester ici encore un siècle de plus! Soit ils évoluent, soit on laisse tomber !
— D’accord, d’accord, mais patiente, tu verras, les choses peuvent se débloquer plus vite que tu ne le penses.
— Passe-moi du Jeas-team, j’ai soif !
— C’est une boisson de mômes ! Jette ça par la fenêtre !
Paul sortait du bus, quand la boîte vide d’une boisson inconnue tomba sur le trottoir à côté de lui. » Marianna Lanskaya, 2008, Copyright, roman « Les Mystères de l’inconscient, cachés sur l’île de Noureev ».
Les Saisons Parisiennes news – 6 novembre 2014